Le mot tennis vient de «tenez», impératif du verbe tenir.
Ce mot était utilisé au jeu de paume, un jeu très répandu en France jusqu’à la fin du 18e siècle. Dans ce jeu, deux ou plusieurs joueurs se renvoyaient une balle par-dessus un filet, au début à main nue. Le joueur qui servait prononçait le terme «tenez» pour prévenir son adversaire qu’il allait envoyer la balle.
En ancien français, le «z» de «tenez» était audible (on l’entendait). Peu à peu, le mot s’est transformé pour devenir «tennis».
On considère ce jeu de paume comme l’ancêtre du tennis. C’est un Anglais, le major Clopton Wingfield, qui est parti de l’un pour créer l’autre. Il a formulé les premières règles du tennis «moderne», devenu un sport de raquettes, en 1874.
Un match de tennis se joue en simple (un contre un) ou en double (2 contre 2). Les points ne se comptent pas en 1-2-3 mais en 15-30-40.
Le premier point marqué par un joueur est compté 15, le second, 30, le troisième 40, le quatrième lui donne le jeu.
Un set est gagné par le joueur qui remporte le premier 6 jeux, à condition qu’il y ait 2 jeux d’écart (de différence) avec son adversaire (6-4 par exemple).
Un match se dispute en 3 sets gagnants et 5 sets maximum chez les hommes et en 2 sets gagnants et 3 sets maximum chez les dames.
Pourquoi ce système de point 15-30-40?
Il y a plusieurs théories. Une des explications avance qu’au jeu de paume, on notait les points en se servant d’une horloge murale. Pour qu’on distingue bien les points, on mettait l’une des aiguilles sur 15, sur 30 et sur 45.
Ce n’est que quand l’arbitre a commencé à crier les points que 45 est devenu 40. Et ce, parce que 40 était plus facile à prononcer et à comprendre que 45.
Si les 2 joueurs sont à égalité 6 jeux à 6 dans un set, ils disputent un «tie-break» (jeu décisif en anglais). Le premier qui remporte 7 points dans le tie-break gagne le jeu et le set, à condition qu’il y ait 2 points de différence avec son adversaire.
Le record mondial du plus long tie-break est détenu par Benjamin Balleret et Guillaume Couillard. Lorsqu’un match 2013, Benjamin Balleret l’a remporté au bout de 70 points sur le score de 36-34. Le score final était de 7-6 (36/34), 6-1.
Dans certains tournois, il n’y a pas de tie-break au dernier set d’un match. Les joueurs doivent s’affronter jusqu’à ce qu’il y ait 2 jeux d’écart entre eux.
Il est possible de jouer au tennis sur différentes sortes de surface. Dans les tournois professionnels, on en retrouve principalement trois types:
– le gazon ou l’herbe;
– les surfaces dures comme l’acrylique (composant de plastique);
– la terre battue qui est de la brique concassée.
La surface a un impact sur le jeu. Par exemple, le jeu est beaucoup plus rapide sur une surface dure. Les échanges sont donc généralement moins longs. Sur terre battue, c.’est l’inverse. Le jeu est plus lent et les échanges généralement plus longs. Les rebonds de la balle peuvent être beaucoup plus travaillé. Le plus grand joueur de l’histoire (jusqu’à aujourd’hui) sur cette surface est l’espagnol Rafael Nadal.
Faire le grand chelem, c’est remporter, sur une même année, les quatre tournois de tennis les plus importants: l’Open d’Australie, Roland-Garros (en France), Wimbledon (au Royaume-Uni) et l’US Open (États-Unis).
Si de nombreux joueurs ont remporté un grand nombre de tournois du Grand Chelem, ils sont peu à avoir obtenu les quatre titres la même année.
Quatre joueurs et trois joueuses ont réussi cet exploit en simples, dans différentes catégories (amateurs, juniors, professionnels).
Steffi Graf est l’unique athlète, toutes catégories confondues, à avoir remporté le Grand Chelem doré, c’est-à-dire les quatre tournois majeurs ainsi que les Jeux olympiques, la même année. Elle a accompli cette performance en 1988.
